SZIGETVAR (paroles A Coulon musique A Giroud)
Un oiseau gris
Déchire le ciel
Un œil surpris
Perle son miel
La plaine immense
Marche en bataille
Les canons dansent
Filent les rails
Un arbre mort
Fait un signal
Et jette un sort
Au pays pâle
Faut-il tout dire
Faut-il se taire
Un éclat rire
Un cri de chair
Déchire la terre
Sont-ils devant
Sont-ils derrière
Font-ils des chants
De la poussière
Les canons dansent
Filent les rails
Les arbres en transe
Se dépenaillent
Tout n’est que paille
REFRAIN
UN ŒIL DE JADE
DANS SON ETUI
JETTE EN CHARADE
UNE PERLE CRI
BIJOU DE LUNE
AU COU DE L’OMBRE
CHACUN CHACUNE
EST EN DECOMBRE
2
La ville froide
La ville mouille
La ville est roide
La ville rouille
La ville langue
Se désagrège
Le ciel exsangue
Fait des arpèges
Un oiseau gris
Perle son miel
Un œil surpris
Déchire le ciel
Le son des mots
Qui nous enchantent
jette aux corbeaux
Ses amarantes
Quelle épouvante !
La ville obscure
Dans la nuit brune
Panse ses blessures
Voici la lune
Un arbre mort
Fait un signal
Le froid me mord
Tout est banal
C’est un fanal.
REFRAIN
3
Passe un cheval
Bleu de Mohacs
C’est une cavale
Qui se cache
Le froid me mord
Voici un gnome
Portier du nord
Il guette l’homme
Le canon tonne
C’est la frontière
La mort moissonne
Gronde la guerre
La mort maraude
Les chiens aboient
La peur taraude
Les mots se noient
Quel désarroi !
Femmes et enfants
A l’abandon
Guettent le temps
C’est la rançon
Les soudards saouls
Violent et torturent
Le monde est fou
Nul n’en a cure
GUERRIER TU N’ES QUE
POURRITURE !
REFRAIN
ANDRÉ COULON